Dans la grande majorité des foyers français, la santé familiale est prise en main par les femmes, comme le démontre une étude Steria-Ipsos-Lir. Une cible qu’il est essentiel d’informer puisqu’elles sont 85 % à prendre en charge la santé des enfants, 53 % la santé de leurs parents, 27 % la santé de leurs beaux-parents et 19 % la santé de leurs grands-parents. Comment les toucher au mieux ?
La femme, grande prescriptrice en matière de santé
Contraception, grossesse, accouchement, puériculture, vaccination des enfants, les femmes sont très tôt habituées à consulter le médecin dans une logique de prévention et de suivi, contrairement aux hommes qui consultent, quasi exclusivement en cas de maladie ou quand ils vieillissent.
Elles sont également plus nombreuses à prendre un congé parental pour s’occuper des enfants en bas âge. C’est donc elles qui emmènent les tout-petits chez le pédiatre pour les premiers vaccins et souvent aussi pour les suivants. Ces habitudes donnent aux mamans une légitimité en matière de santé familiale, car elles relayent le discours du médecin de famille à la maison.
La salle d'attente, lieu stratégique pour la communication auprès des femmes
Les salles d'attente des cabinets médicaux et para-médicaux fréquentés par les femmes (gynécologues, obstétriciens, sages-femmes, puéricultrices…) s’avèrent donc idéalement adaptés pour informer et sensibiliser aux questions de santé féminine mais aussi à celles qui concernent les enfants et leur papa.
De récentes campagnes de communication ciblées mères et enfants chez les généralistes - qui sont nombreux à assurer le suivi des nouveaux-nés et des jeunes enfants - ont également démontré leur efficacité.
CAS PRATIQUE :
La campagne Mustela, diffusée par IDS media dans 1200 établissements d’échographie fœtale, au moment de la plus parfaite adéquation entre le message et le niveau de réceptivité de la future maman, s’est révélée d’autant plus performante que 85 % des lieux pratiquant l’échographie ont accepté de remettre des échantillons aux femmes enceintes.
