Le dépistage : enjeu de santé publique

Le dépistage consiste à rechercher les signes de la maladie avant qu'elle ne soit déclarée, afin d'en diminuer les effets indésirables ou la mortalité, par une prise en charge à un stade précoce. Aujourd'hui, des tests de dépistage existent pour de nombreuses pathologies : VIH, diabète, cancers (du sein, colorectal, du col de l'utérus) allergies, hépatite C, DMLA, diabète... Mais étant une démarche à l'initiative du patient, il faut déployer des campagnes de sensibilisation ciblées. Dans cette optique, la salle d'attente du médecin se révèle particulièrement propice.
Le dépistage représente une action de santé publique, qui améliore la santé de la population. Au niveau individuel, il offre au patient dépisté positif le bénéficie d'une meilleure efficacité de traitement, du fait de la précocité de sa mise en place, et au patient dépisté négatif un sentiment de tranquillité, du fait de l'inexistence confirmée de la maladie.

Le patient au centre de dépistage


La difficulté du dépistage réside dans sa cible : des personnes asymptomatiques, qui se sentent en parfaite santé par rapport à la pathologie ciblée. Il faut donc les amener à accepter, voire à solliciter le dépistage, dans un contexte qui peut être de masse, sélectif selon des facteurs de risque, communautaire, opportuniste lors d'une visite médicale ou d'une hospitalisation, ou encore multiple pour rechercher simultanément plusieurs affections.

Le dépistage n'étant pas obligatoire, le patient doit être convaincu que ses bénéfices sont supérieurs à la contrainte. En effet, quelle que soit la méthode de dépistage, elle présente toujours des inconvénients : emploi du temps, geste médical plus ou moins intrusif, sensibilité… Il convient donc, dans le cadre de la sensibilisation, de permettre aux patients d'évaluer le bénéfice au regard du désagrément.  

Les arguments qui militent en faveur du dépistage sont d'autant mieux entendus et compris par les patients, qu'ils sont reçus dans un temps consacré à la santé. Or, dans la salle d'attente de son médecin, le patient réfléchit souvent aux questions de santé qu'il souhaite poser à son praticien. Des questions qui débordent parfois du motif de la consultation.

Les prospectus de sensibilisation au dépistage permettent d'ouvrir le dialogue en apportant quelques réponses et en soulevant certaines questions que le patient pourra immédiatement poser à son médecin.
Autre avantage, le patient sait qu'il pourra demander la prescription de l'examen de dépistage, pendant la consultation. En matière de dépistage, la proximité entre le moment de l'information et celui de la consultation médicale représente un atout décisif pour transformer la sensibilisation en action.  

Le cabinet médical, lieu stratégique


De la prescription à l'interprétation des résultats, le dépistage passe obligatoirement par le médecin. Les campagnes de sensibilisation trouvent donc naturellement leur place dans les salles d'attente des cabinets médicaux et des maisons de santé pluriprofessionnelles, avec des résultats convaincants en termes d'adhésion.

En effet, le médecin est le meilleur interlocuteur sur le sujet du dépistage, qui s'intègre dans un discours plus général qui englobe la prévention, les risques et le diagnostic.  L'expertise reconnue et la relation de confiance qui existe entre le praticien et le patient créent les conditions favorables au dépistage.
Pour preuve, l'étude BVA de décembre 2017 indique que 76 % des Français accordent leur confiance aux professionnels de santé en matière d'information santé, ce que confirme l'étude clinique Riviera sur MammoRisk®, qui révèle que 97 % des femmes acceptent une consultation de prévention du risque de cancer du sein chez les médecins de ville.

Ainsi, que l'examen de dépistage soit suggéré par le médecin ou spontanément évoqué par le patient, la conviction de sa nécessité est d'autant plus forte que le patient a déjà été informé en salle d'attente, via différents médias : affichage dynamique, prospectus, téléphone mobile, brochure…

 

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